Annexe

Les annexes à suivre sont ceux de l’ouvrage collectif La sexualité qui vient. Jeunesse et relations intimes après #MeToo, 2025, La Découverte.

Chapitre 6

Annexe du chapitre 6, "Les orientations intimes. Couple, sexualité et féminisme" de Michel Bozon et Romain Philit, dans La sexualité qui vient. Jeunesse et relations intimes après #MeToo, La Découverte, pages 101-115.

Pour obtenir les groupes présentés dans le chapitre, nous procédons en deux temps. Premièrement, nous effectuons une analyse des correspondances multiples (ACM) sur les variables présentées dans la figure 6.1 du chapitre. Ensuite, nous réalisons une classification ascendante hiérarchique (CAH) sur les coordonnées des individus sur les trois premiers axes de l’ACM. La figure 6.4 du chapitre a été construite à partir des figures 6.10 et 6.11 ci-dessous.

Figure 6.7 : Axe 1 et 2 de l’ACM

Figure 6.8 : Axe 1 et 3 de l’ACM

 

Figure 6.9 : CAH - Gain d’inertie consécutif à l’ajout d’une classe supplémentaire


Figure 6.10 : Représentation des 6 classes issues la CAH sur les axes 1 et 2 de l’ACM


Figure 6.10 : Représentation des 6 classes issues la CAH sur les axes 1 et 3 de l’ACM


Chapitre 19

Annexe du chapitre 19, « L’enjeu de la représentativité » de Géraldine Charrance et Paul Cochet, dans La sexualité qui vient. Jeunesse et relations intimes après #MeToo, La Découverte, pages 319-331.

L’American Association for Public Opinion Research (AAPOR) propose un certain nombre d’indicateurs standardisés permettant de réaliser des comparaisons entre enquêtes. L’ensemble des issues téléphoniques et formules permettant d’aboutir au calcul de ces indicateurs sont documentées sur le site web de l’AAPOR et accessibles à l’adresse suivante : https://aapor.org/wp-content/uploads/2024/03/Standards-Definitions-10th-edition.pdf

Pour ce qui est des formules permettant de calculer les taux de réponse, de refus ou encore de coopération dont il est fait état dans le chapitre sont les suivantes :

 


Taux de réponse :

 

Taux de refus :

Taux de coopération :

 

Pour rappel la proportion d’individus éligibles estimée dans l’échantillon (e) est de 13,8 %. Cette proportion est calculée de la façon suivante :

 

Notes explicatives

Annexe des "Notes explicatives" relatives aux variables "origine migratoire et racialisation" et "couples mixtes et racialisation" mobilisées dans l’ouvrage. Voir l’ouvrage La sexualité qui vient. Jeunesse et relations intimes après #MeToo, La Découverte, page 364.

Le proxy de la racialisation utilisé dans l’ouvrage est construit sur la base des pays de naissance des parents des personnes interrogées. Ces pays de naissance ont fait l’objet de regroupements et d’une catégorisation en modalités significatives du point de vue des processus de racialisation auxquels les individus peuvent être confrontés (par exemple, l’ensemble des pays d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes ont été regroupés dans la modalité « racialisé·e noir·e », les personnes originaires de ces pays étant généralement susceptibles d’être perçues comme noires). 

Après ce premier travail sur les pays de naissance des parents, les enquêté·es ont été assigné·es aux différentes modalités selon la logique suivante. Si les deux parents de l’enquêté·e sont assigné·es à la même modalité alors il ou elle est assigné·e à cette même modalité. En cas de divergence entre les modalités des parents, deux cas de figure sont possibles. Si les deux parents sont assigné·es à des modalités minoritaires différentes, par convention la personne enquêtée est assignée à la modalité prise par sa mère (la filiation est plus certaine quand on privilégie la mère et c’est elle qui effectue le travail de transmission de la culture qui peut donner lieu à des formes de racialisation). En revanche, si l’un des parents est assigné·e à une modalité minoritaire et l’autre à la modalité « majoritaire » (c’est-à-dire qu’il ou elle est susceptible d’être perçu·e comme blanc ou blanche) alors la personne enquêtée est assignée à la modalité du parent minoritaire (les personnes métisses étant perçues à l’aune de la racialisation de leur parent minoritaire).

Plusieurs déclinaisons de ce proxy de la racialisation sont utilisées dans l’ouvrage : l’une d’entre elles permet de distinguer les personnes issues de couples mixtes (proxy du métissage), l’autre distingue les personnes en fonction de leur rapport à la migration, c’est-à-dire selon qu’elles soient nées en France ou nées à l’étranger (migrant·es ou descendant·es de migrant·es).